Le soleil qui tranquillement se couche derrière les montagnes colore peu à peu le ciel d’un mauve, d’un rose et d’un jaune intense.
Une conclusion théâtrale à cette journée qui donne l’impression que le soleil ne veut pas se faire oublier.
Il a beau être disparût sous l’horizon, sa lumière reste si présente que même les étoiles n’arrivent pas à percer ce ciel trop clair.
Déjà, il réapparaît de l’autre côté des montagnes, ses rayons ajoutent de précieux degrés à la température matinale.
La nuit ne me semble pas vraiment avoir existée.
Le temps me paraît sans échelle.
Les journées me paraissent sans lendemain.
J’ai l’impression que ces jours sans nuit ont fait de mon séjour d’un mois au Groenland un mois de 90 jours. Ou peut-être est-ce le fait d’avoir vraiment profité de chaque instant qui a étiré le temps.
Reste à voir si on peut allonger le temps dans le brouhaha quotidien de la ville…